Ville de Bouc Bel AIr

Juillet 1916 : la dernière grande offensive allemande de Verdun

23/05/2016
Juillet 1916 : la dernière grande offensive allemande de Verdun

Alors que les allemands croyaient écraser les défenses françaises dès le mois de février, ils piétinent toujours de part et d’autre de la Meuse. Que ce soit sur la rive droite ou la rive gauche, toutes leurs offensives pour percer et atteindre Verdun ont échoué grâce à l’héroïsme des Poilus. En ce mois de juillet 1916, ils vont lancer ce qui sera sans aucun doute pour eux la dernière de cette bataille. Ils ont décidé de le faire dans le secteur du fort de Souville (voir photo du fort en octobre 1916) qui est le principal poste d’observation des français quelques kilomètres à l’Est de Verdun. Depuis juin, ce sont plus de 1600 obus qui tombent par jour sur le site ! Le 11 juillet c’est un nouvel assaut, précédé d’une attaque aux gaz. Dans le fort, les survivants, aux ordres du lieutenant Dupuy, se défendent comme des lions à la grenade et tiennent jusqu’au lendemain matin avant d’être relevés. Cette poignée de Poilus (ils ne sont pas plus d’une quinzaine) vient, sans le savoir, de sauver une nouvelle fois Verdun.

Comme sur le fort de Souville, pendant tout le mois de juillet les bombardements ne cessent pas un seul instant sur l’ensemble de la ligne de front. Le canonnier Antoine PANELLI appartient au 83ème régiment d’artillerie lourde. Avec sa batterie il est déployé non loin de Verdun sur la rive gauche de la Meuse, entre Thierville-sur-Meuse et Charny-sur Meuse. Les artilleurs français rendent coup pour coup à leurs homologues allemands. Ils sont en appui des fantassins qui tiennent ce secteur de Verdun. C’est au cours d’un violent pilonnage de sa position qu’Antoine PANELLI est tué le 24 juillet. Bouc Bel Air venait de perdre un de ses enfants. Antoine Panelli avait eu 22 ans six mois plus tôt. Comme des centaines de milliers de jeunes hommes, il venait d’être fauché à l’aube de sa vie en défendant son pays loin des siens, en ce mois de juillet 1916. La mort continuait ainsi à décimer les forces vives de notre pays à Verdun, mais aussi sur la Somme où une autre terrible bataille venait de commencer…