Image: Le Paris Digital Park, le plus grand data center de France, situé à la Courneuve, près de Paris. AFP
Gaspillage astronomique d’eau et d’électricité, nuisance sonore et étude d’implantation d'une nouvelle ligne à très Haute tension.
La région Marseillaise est présentée comme l'un des cinq plus gros centres mondiaux de données. Seize câbles sous-marins la relient au reste du monde. On en comptera deux fois plus d'ici 2030. Les data centers géants s’y développent à toute vitesse.
France bleu rapporte que par manque d'électricité à Marseille, le projet MRS 6 a été déplacé sur Bouc-Bel-Air et devrait lui consommer autant d'électricité que toute la ville de Marseille.
Sa surconsommation en eau interroge également dans une région où les habitants sont régulièrement soumis à des restrictions.
Les data centers sont une source très importante de pollution. En France, leur part dans l’empreinte carbone du numérique s’élève à 14 %.
L’implantation d’une ligne à Très Haute Tension à Bouc Bel Air est actuellement à l’étude par RTE.
Si elle est imposée et qu'elle voit le jour, la majorité municipale milite pour qu'elle soit enterrée.
Pour l’heure, rien n’est prévu pour optimiser la chaleur phénoménale qui sera générée.
De plus, le bruit des gros climatiseurs qui vont tourner en permanence et le stockage de pétrole pour alimenter les groupes électrogènes sont des sources d’inquiétude pour les riverains.
Fort de leur expérience, des habitants, des associations et la municipalité de la cité phocéenne se dressent contre tout nouveau projet.
Le maire de Bouc Bel Air, quant à lui, s’oppose à ce projet de Data center à Bouc Bel Air.
Une pétition lancée par un collectif d’habitants et soutenue par l’association Bouc Bel Air Environnement est en ligne sur change.org
Pour signer la pétition, cliquez ici