Vous pouvez contacter le service Promotion de la Ville en cliquant ici. Le Castrum de Buccum
L'église de Saint André Elle est mentionnée en 1098 et en 1185, elle dépendait de l'Abbaye St Victor. Son portail plein cintre est classé ; des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages supportent l'archivolte. Elle est située à l'extrémité occidentale de la colline à 400 m du village. Romane, elle date du XII ème siècle et fut un lieu de pèlerinage fréquenté le dimanche après Pâques et l'Assomption. Celle-ci se compose d’une abside prolongée d’une nef, sans chapelles latérales, dont une partie plus récente. Elle contenait de nombreux ex-voto, presque tous du XVIIIème siècle, le plus ancien date de 1721, les autres du XIX ème. Ils ont été répertoriés et placés en lieu sûr, car ils représentent de précieux témoignages sur les coutumes et les moeurs du XVIIIème siècle. La Chapelle des Pénitents Elle était probablement contigüe à l'église St André. Elle est pourvue de deux ouvertures en plein cintre et d'un oculus. Pendant la révolution elle accueillit les assemblées populaires et devint le temple de la raison (domaine privé). La Chapelle Sainte Anne Aujourd'hui entourée d'habitations, c'était un lieu de pèlerinage isolé sur un plateau de landes. Probablement la plus ancienne du village, elle contenait des pierres romaines de remploi qu'on ne distingue plus. La Chapelle du château de la Malle Elle date de 1876. De style néo-classique, son péristyle compte quatre colonnes. Une demi-coupole surmonte le choeur. On y voit l'important sarcophage en marbre de Joseph Autran (domaine privé).
Ce parc à la française, inspiré de Lenôtre et célébré par Stendhal, s'étend sur plusieurs hectares. Il est composé de terrasses, d'escaliers, de bassins étagés et d'une cascade. Le portail monumental ouvre par une grille de fer forgé, portant la couronne et le blason des Albertas, un loup, et celle des Séguéran, un cerf. Sous terre, des galeries en belle maçonnerie acheminent l'eau des sources jusqu'à la cascade, aux multiples bassins et aux jets d'eau. De la terrasse, on peut contempler les divers plans d'eau et les terrasses bordées de haies, de buis et de beaux ombrages. Une allée de platanes bicentenaires se reflète dans deux bassins étagés dont l'un est orné d'un dieu marin sculpté par Chasteli. Un autre est égayé de huit Tritons, tandis qu'une terrasse porte quatre statues monumentales et six cariatides d'inspiration classique. Des sphinx de pierre encadrent des escaliers. Il aura fallu un peu plus de cinq années pour finaliser ce projet, porté par la Ville, fruit d’une demande du Père Thierry Charpentier, Curé de Bouc Bel Air. Le choix esthétique s’est porté sur un instrument pouvant brasser le plus large des répertoires depuis l’époque Renaissance jusqu’à nos jours tout en garantissant une dominante, dans un style donné. Cette dominante est celle de la fin du XVIIème dans le style instrumental d’Allemagne du Nord de l’époque baroque. Un tel orgue permet l'exécution d'un large répertoire depuis Praetorius, Scheidt, Buxtehude, Bach, Mendelssohn et Brahms, sans oublier quelques compositeurs contemporains dont les oeuvres choisies peuvent être exécutées sur cet instrument grâce aux variétés de couleurs proposées par sa vingtaine de jeux. L'orgue fait désormais partie du patrimoine culturel de Bouc Bel Air. Il donne lieu à une programmation musicale de grande qualité réalisée par l'Association des Amis de l'Orgue de Bouc Bel Air, en partenariat avec le service culturel municipal, dont notamment le Festival d'Orgue de Bouc Bel Air en juillet. |